mardi 28 janvier 2014

Gourmande


Dans tes yeux, 
L'audace.
Entre tes doigts, 
Le zip du pantalon,
Sur ta bouche, 
Un sourire,
Sous ta main en plongée,
Cette bosse virile.
Dans son souffle, 
L'abandon.

Ta caresse qui glisse sur le coton,
Reconnait cette raideur naissante,
Que tu flattes avec concupiscence.
Un baiser à la commissure des lèvres,
Avant de te laisser glisser,
Accroupie sur tes talons hauts,
A hauteur de tes appétits,
Jupe relevée au-dessus des fesses.
Parcours de tes lèvres,
Sur ce sexe dissimulé.
Sous tes narines, 
Les effluves mâles exhalent.
Parcours de tes mains,
Sur la toison virile,
Finissent par libérer,
L'objet de ton désir.

Au bout de ta langue gourmande,
La longue tige,
La douce rondeur du gland,
Que tu lapes avec application,
Comme on se régale du cornet de glace.
Contenues au fond des bourses,
Ces boules roulent dans ta main. 
Dans l’anneau de tes doigts,
Le long du phallus qui se redresse,
Sous l'effet de ton patient branlage.
Dans tes yeux, un sourire contemplatif.


Tes lèvres qui font le Ô,
Laissent glisser dans ta bouche,
Le délicieux fruit érectile.
Tes dents en embuscade,
Dégagent l’encolure du grand chauve.
Sur ta langue, 
Le frein que tu accompagnes,
D'une caresse appuyée.
Sous ton palet, 
Ce goût de stupre excite ta faim,
Et nourri tes audaces.
Alors ta main s’encanaille par-delà le périnée,
Les poils de ses couilles que tu frôles,
Irradie ton poignet d’une tendre chaleur,
Ton doigt inquisiteur fouille le petit œillet,
Arrache à ton supplicié,
Un gémissement de surprise.
Sous ton regard en contre plongée,
La bouche béate semble laisser s’évaporer,
Les derniers souffles de vie.

Alors reprenant ton lent travail de sape,
Tes doigts étranglent,
Ta bouche plonge sur ce vit dressé,
Que tu aspires avec force,
Laissant cette queue te remplir,
Avalée au delà de la glotte.
Quand ta langue en masse le flanc.
Dans tes cheveux,
Une main qui plonge dans ta crinière,
Donne le tempo complice,
Qui met en résonance,
Jusqu’à ce cri d’abandon,
Ultime tension de ce gland qui palpite.
Sous l’explosion qui  inonde ta gorge,
D’une lave brûlante,
Laisse comme une victoire dans ta bouche,
Le gout acidulé du précieux nectar.

Dans ta main le trophée,
Qui suinte encore son plaisir.
Dans tes yeux,
La satisfaction de la victoire.
Sous ta culotte, 
La mouille qui trahit,
Entre tes lèvres, 
Le désir d’une suite,
Dans ta tête, 
Ce moment où enfin.
Et dans tes mots,
Tendre salope,
Un simple commandement :
« Maintenant, si tu le peux encore…


…Baise moi ! »






mercredi 15 janvier 2014

Balade cavalière



Aux premières heures de l’aube,
Dans une balade tendre,
Les doigts jouent la fugue,
Vers des lieux sensibles et indiscrets,
Éclaireurs vers l’interdit,
Ouvrant aux vents,
Et à l’audace d’une langue cavalière,
Les pétales d’une fleur secrète,
Qui ointe avec application,
Fait frissonner l’esprit,
D'un corps tendrement offert.
Photo trouvée sur FB chez Elegance Of Passion

Le cavalier monte en selle,
A cru sur sa monture,
Peau contre peau,
La chaleur entre les cuisses,
Irradie par sa douceur,
Ce désir inquisiteur,
Qui force les portes de l’insondable,
D'une mâle virilité,
Et s’impose lentement entre les reins,
Épée au fourreau,
Face à toutes les réticences,
Dans le dernier des outrages.
Alors confortablement assis,
Commence une lente chevauchée,
Balancement d’une monte naturelle,
Satisfaction de l'ego,
Observateur des lignes qui ondulent,
Spectateur du mâle va et vient.
Chaque mouvement dans ce tendre écrin,
Déclenche une onde pénétrante,
Qui à chaque foulée,
Irradie de plaisir.
Dehors comme en dedans,
La caresse est douce sur la peau.
Et reçoit en écho,
De tendres gémissements,
Qui ne peuvent plus se retenir.
Et lèvent les derniers freins,
A l’indécente emprise.
La crinière bien en main,
Le cavalier encourage la cadence,
Claques sur les fesses.
Les mots sont crus,
Les cris se lâchent,
Les coups de boutoir sont drus,
Dans ce pilonnage animal.
Quand, au grand galop,
Reprenant sa monture par la crinière,
Pour en forcer la cambrure,
Le plaisir animal sourdre,
Irrésistible et puissant,
Explose en longues rasades,
Dans un rugissement fauve.


Vidée par sa virile chevauchée,
Le souffle est rapide,
A plat ventre sur sa partenaire,
Dans la chaleur animale,
Il prend gourmand les lèvres,
Offertes avec reconnaissance,
Et savoure les vibrations vitales,
De son dard planté,
Encore prisonnier du tendre marécage
Où il a taillé son chemin,
A la pointe de l'épée.

Oui, Madame,
C’est avec délice,
Que dans un galop endiablé,
Face aux rayons du soleil levant,
Je chevaucherai conquérant ...

...Votre cul !

vendredi 3 janvier 2014

En scène



Dans ma boite,
Je dépose mes désirs,
Comme d'autres rangent leurs idées,
De peur de les perdre,
Tant parfois, elles sont éphémères,
Accessibles ou impossibles.
Sans artifice,
Et surtout sans tabou.
A nous les rôles principaux
Dans ces duos ou plus,
Qui nous verrons nous aimer,
Au corps à corps.
J’y note des lieux,
Qu'ils soient intimes ou publics,
Qu'ils soient confinés ou vastes à l'infini,
Car sans théâtre,
Il n’y a pas d’espace pour aimer.
Parfois la scène,
Dégage une telle âme,
Qu’elle en impose ses règles,
A ce huis clos,
Qui recueillera nos joutes.
J’y lance des trames,
Car à toute bonne pièce,
Il faut cette entame,
Ce fil conducteur,
Qui capte l’attention,
Et lance les acteurs,
Dans le rôle qu’ils tiendront à la scène,
Libres de leur improvisation,
Mais qui les mènera inéluctablement,
Vers l’apothéose du plaisir.
J’y imagine les costumes,
Dans les plus intimes détails,
La nature, simple ou complexe
La matière rude ou délicate,
Accompagnés ou non d'accessoires.
Car il en va de la crédibilité du rôle,
Que de pouvoir inscrire en image,
Dans les yeux  de son partenaire.
Et donner corps à son désir,
A ses sensations les plus intimes.
Dans ma boite,
J’y dépose même le final
Car que serait un spectacle,
Sans ces moments flamboyants,
Qui laissent les acteurs épuisés et heureux,
Et qui, longtemps après la chute du rideau,
Restent dans la mémoire de ceux,
Qui les ont vécus corps et âmes,
Spectateurs et acteurs,
De ces moments d'extases.


Allez Madame,
Bousculons nos habitudes,
Enflammons nos sens,
Montez sur les tréteaux,
Il est temps pour nous de jouer.
Plongez votre main dans ma boite,
Retirez-en notre partition,
Et donnez-moi la réplique,
Car au théâtre de nos amours
Je veux être votre...

... Molière!