jeudi 16 août 2012

Racaille love


Yoo, ma Pinco!
Je sais que tu as la haine,
Car  j’suis loin de ta banlieue.
Oublie ton daron,
Traverse le néant,
Et viens voir ta caillera de la dalle.

J’ te mets pas une disquette,
Quand tu veux,
On vide un coke,
On se fait un tchat,
On fait la teuf.
Et j’ te promets des étoiles.
Ça sera pas du placo.
Eh, la belle
Fais mater la carrosserie.
C’est de la balle,
Sérieux, t’assure!
T’es profilée Ferrari,
Viens plus près,
Ta peau est douce comme la pèche,
Et tes lèvres au rouge,
On dirait de la fraise Tagada.
Allez, juste pour le fun,
Laisse moi gouter,
Roule-moi une pelle.

Oh, toi poupée !
Quand tu danses,
T’es une chaude !
Allez, groove moi !
Ton boule qui me roule,
Me fout le feu.
J’ai soif de toi.
J’vais à la cave,
T’est un premier cru.
Juteuse comme un fruit mûr,
T’es juste trempée.

Ma salope !
Tu m’mets la trique,
Tes bumpers sur ma langue,
Sont doux comme des loukoums.
Oreillers première classe !
Allez, fait péter la cylindrée,
Ouvre grand ton schneck,
Prend mon piston dans la culasse,
Descend en butée
Et lime,
En douceur d’abord,
Faut roder la transmission,
Et comme tu le sens,
Fais des étincelles,
Prend ton pied,
J’aime comme tu ballottes,
Vas-y, galope !

Oh, Bébé !
Relax,
J’t’ai bien en ligne,
J’défonce tes culbuteurs.
Et je sens mes balloches danser la samba,
Je suis l’ king,
Vas y, chante,
Gueules à réveiller les morts.
Vraiment, t’es mon Nirvana
Quand j’suis en zone rouge
Et que j’balance le napalm,
Tu pars en torche,
Parole, c’est puissant.
T'es lobée !

Eh, beauté,
T’es pas de ma zone,
J'suis un mauvais garçon,
Mais  y a pas à dire,
Faut que tu saches,
Ma mère,
T’es une princesse,
Et  j’te kiff …
..Grave !

samedi 11 août 2012

Marinière


Allongé sur la couchette,
Je regarde à travers le hublot,
La surface lisse du canal.
Les premiers rayons de soleil,
Dispersent les brumes du petit matin.
Je repense alors,
A la douce euphorie,

De la journée passée,

Photo Psganarel

Je revois ta petite robe d’été,
Voler, légère, à la première risée,
Et fait se damner l'éclusier,
Quand à la manœuvre,
Tu montres tes dessous.
Qu'il fut doux d'y aventurer les mains,
Entre deux écluses.

A l'adresse de ton capitaine,
Ces massages délicats,
N’auront eu de cesse,
Que d’allumer mes feux,
Quand mes mains étaient prises, 
Par la conduite du vaisseau.
Ta bouche assoiffée en reçu le tribu.

Très vite, tu as compris,
Que les cordes sur un bateau,
Ne servaient pas qu'à s'amarrer.
Malgré tout,
A vouloir apprendre les nœuds,
Tu finis crucifiée à la proue.
Offerte, 
Dans la solitude de la nature,
quelques jeux indécents.


Quand enfin,
Au clair de la lune,
Pour le marin à la recherche d'un port,
Ta lune généreuse offrit un havre.
Il fut délicieux de s'y amarrer.
Et le vent des passions,
 Leva plus qu'un clapot,
A la surface de l'eau.


Photo Psganarel

Oui, 
Ce matin frileux est beau,
Quand on le regarde depuis la couette,
Alors, collé contre ton corps nu,
J’ai juste envie de venir cueillir la rosée,
D’un doigt tendu vers la lumière.
Sur les bords de ta coupe,
Avant d'y laisser mon empreinte,
Oui, cambre doucement les reins,
Offre moi ta croupe,
Que je passe dans cet anneau délicieux,
Un noeud enfiévré de désir.

Réveille toi, matelot, 
Cette journée sera encore…

Photo prise chez SeeksTheNight

…Belle !

lundi 6 août 2012

Patte de velours


Comme vos jambes habillées de soie,
Vos mains ont revêtu une deuxième peau ,
Souple et lisse,
Patte de velours,
Pour jouer la chatte.



Ce soir, soumis à vos désir,
Je suis votre souris.
Vos mains finement gaînées,
Prennent possession de mon corps,
Glissent sur ma peau,
Par vos soins préalablement huilée. 
Et jouez votre partition.


La caresse est patiente,
Gracieuse comme un ballet d’opéra,
Douce comme le velours,
Pressante pour marquer son passage,
Enveloppante comme s’il fallait protéger,
Entêtante de ce frisson de plaisir  qui me saisit,
Indécente quand de mon sexe,
Vous faite votre jouet,
Intrusive quand de vos doigts curieux,
Vous forcez les dernières barrières.
Oui, Madame,
Soyez féline.
Hérissez-moi.
Faite moi danser entre vos doigts,
Miaulez  votre satisfaction à me voir faiblir.
Sentez les vibrations qui me parcourent,
Emmenez-moi vers l’insoutenable, 
Prenez moi !

Et quand dans un rugissement d’impuissance,
Vous aurez raison de ma volonté,
Savourez votre victoire,
Lapez en le nectar,
Pour le partager avec moi,
D’une langue...


.. Gourmande !