samedi 26 mars 2011

Frissons


Il y a celui que je préfère ne pas subir...

Photo prise chez Endding Sattelites
Ce froid qui m’enserre par surprise,
Le crissement de la craie sur le tableau noir ,
Ce doigt inconnu qui se dans le dos comme dans un film noir,
Cette idée qui me glace le sang à la simple pensée de la vivre,
Cette sensation d’être passé au bord de la catastrophe.


Et puis, il y a celui que j’espère...
Ton message qui me surprend en plein travail, Et m’emporte vers d’indécentes pensées.  Ce baiser doux que tu viens déposer à la commissure de mes lèvres, Léger contact qui résonne en moi, Comme une décharge électrique.  Tes doigts sur ma main, Si longtemps demeurée solitaire,  Résonnent comme une invitation à corps à corps.
Ces mots provocateurs que tu glisses à mon oreille, accompagné parfois d’un petit coup de dents sur le lobe de mon oreille qui réveille en moi ces envies animales.
Ta soumission à mes indécences qui si elles te mettent parfois mal à l’aise, viennent réconforter mes envies mâles.
Ce bandeau glissé sur mes yeux, qui me livre à des mains et des sensations inconnues.
Cette corde qui s’enroule et m’entrave, qui me soumettent tes envies les plus douces ou les plus obscènes
Cette main que tu viens glisser sur mon sexe, pour faire voler en éclat mes dernières résistance
L’abandon à tes caresses, 

Pour attendre que cette vague irrésistible,
Qui me libérera de toutes mes tensions.
Oh, s’il te plait,
Surprend moi.
Fais-moi frissonner



Photo prise chez GonnaLikeItHere

..Encore !

jeudi 17 mars 2011

Le cavalier


Photo Alexander Belvaev

Au plus profond de la nuit,
Derrière toi, me glisser,
D’une main affectueuse, flatter ta cambrure,
Doucement progresser entre tes jambes,
Caressant la douceur de ta peau,
T’écartant plus que nécessaire,
Pour enfin atteindre cette croupe tant convoitée.
 

Attiré par ton indécence,
De mes mains t’ouvrir,
De ma bouche, te fouiller,
Découvrir tes trésors,
Aspirer, comme pour ne rien perdre,
De cette source délectable,
Où je viens m’abreuver.


De tes gémissements,
De ce bassin qui se débat,
Je ressens comme une invitation,
Afin, qu’enfin, je prenne possession de ce bel oasis,
Continuer ma route, entre tes fesses,
Suivre le creux de ta colonne jusqu’à ta nuque,
Et puis prendre place sur toi,
Planter mon dard en toi,
Et irrésistiblement, m’enfoncer au plus profond.

Maintenant assis sur tes cuisses,
En selle, tel le cavalier chevauchant son fidèle destrier
Au balancement d’un pas langoureux,
Fermement enserré dans ton écrin,
Par tes cuisses rassemblées,
Aller et venir en toi est un délice,
Te sentir vibrer à chacun de mes mouvements,
Accompagnant de tes gémissements cette douce caresse,
Mes mains flattent tes flans,
Enserrent tes seins pour en éprouver la fermeté.


Et puis, comme pour répondre à l’appel d’un plus large horizon
Je saisis tes poignés dans le dos pour affirmer la monte,
Et nous mener résolument vers le plaisir,
Je presse la cadence, te pilonnant avec ferveur,
Comme un galop final dans l’écume d’un bord de mer,
Écrasant un peu plus encore contre tes fesses
Mes couilles pleines d’une apothéose à venir…

…Alors, sous ce ciel de pleine lune,
Cabrant sa monture dans cette vague qui la possède,
Le cavalier dessine de la pointe de son épée,
Un « Z » brulant, qui veut dire ….

… « PlaiZir »!

jeudi 10 mars 2011

Impatience!




Échanges SMS…
Lui :
« …Tchou tchou !.. »

Elle :« ..Tu es où ?
Je ne te vois pas.
Je t’attends depuis trop longtemps.
Je voudrais te sentir.
Je voudrais te toucher.
Retrouver ton odeur.
Sentir ta chaleur sur mon corps qui te crie.
Te savoir planter en moi pour apaiser ce ventre qui me tord.
Avant que je meure de trop t’attendre,
Abandonnée sur ce quai de cette gare.
Oh, dis-moi.
Où es tu? »

Lui :..« Je suis perdu au milieu de cette plaine.
Quelque part dans le noir.
Mais sans nuls doutes, j’approche.
Bientôt, je serai avec toi.
Ton sourire s’illuminera.
Bientôt,
Tu seras dans mes bras.
A mon coup attachée,
Ton corps lové au mien.
Cherchant ma peau,
Mordillant,
Dévorant… »

Elle :« Arrête !
Dis moi où ?
Quand ?
J'enrage
! »

Lui :« ..Là ! ...
Là, maintenant !...
Tu ne me vois pas ?
Juré, je ne le fais pas exprès.
Je sais,
Je suis incorrigible.
Coupable.
Mais là, je suis là.
Juste…

…Derrière toi ! »

samedi 5 mars 2011

Elles!



Photo trouvée chez OceanicWolf
Iris qui pétille de vie comme un ciel étoilé,
Sourire naturel et généreux qui vous réchauffe le cœur,
Nuque fine qui se révèle derrière une chevelure relevée
Et sur laquelle on voudrait déposer un baiser.
Robe cintrée révélant l’harmonie des courbes,
Décolleté pigeonnant sur une poitrine généreuse,
Jupes courte et bottes à talon pour allonger les jambes,
Liseré d’un bas qui se dévoile, juste comme un clin d’œil,
Hanches harmonieuses qui ondulent,
Sur lesquelles ont voudrait poser ses mains,
Pied qui se cambre sur un talon aiguille que l’on rêve de baiser,
Jambes effilées qui se dévoilent derrière les pants d’un manteau long,
Comme une partie de cache-cache avec l’élue de son cœur,
Genoux qui se croisent avec élégance, juste pour cacher des mystères,
Main qui se pose comme une plume et vous électrise,
Langue qui glisse sur les dents signe s’un désir carnassier,
Regard qui vous englouti mais dont on ne peut se détourner,
Lèvres qui se tendent pour un baiser
Que l’on recueille comme une goute de rosée.

Photo Nikola Borisov
A toutes celles qui osent vivre leur sensualité.
Et qui nous l’offre au quotidien,
Ce matin, j’ai juste envie de dire…

..Merci!