dimanche 30 janvier 2011

Le chalet




Perché au milieu de ce désert blanc
Dans l’ambiance rustique de ce chalet de montagne
Parfum de sapin qui brule dans la cheminée
Chaleur de cette maison de bois…

...Sortie de ce bain détente
Après une journée sportive,
Sa chevelure encore humide,
Juste vêtue d’une chemise de coton,
Et d’une paire de chaussettes épaisses.
Elle s’installe avec nonchalance sur la banquette,
Face à moi,
Naturelle et souriante.

Elle prend le verre de vin posée devant elle,
Et le porte vers les lèvres de cette bouche finement dessinée.
Dans ces yeux dansent les flammes de ce feu,
Qui éclairent la pièce d’une lumière féérique.
Ces longues jambes nues allongées sur le canapé sont un ravissement.
La chemise peine à dissimuler son intimité.
Je suis sous le charme.
Elle le sait.


Cela lui plait
Elle se lève et vient me rejoindre
S’assoit sur l’accoudoir
Se penche vers moi et m’offre un baiser
Sa bouche à mon oreille
Passe sa main dans mes cheveux
La fait descendre sur mon visage
Dessinant mes lèvres du bout de ses doigts.
La main continue sa descente
Défait quelques boutons de ma chemise
Et se glisse sur ma poitrine
Elle aime la chaleur de la peau
Les mots sont doux, les gestes apaisants
Ses yeux rieurs dans les miens sont comme un étourdissement
Ses mains sur mon jean suivent son inspiration
Les miennes sur sa cuisse sont aux anges
J’ai envie d’elle
Elle le sait.

Alors, elle se lève et prend ma main
« ..Viens !... »
Elle m’oblige à la suivre vers la chambre.
Tout en marchant, elle se débarrasse sa chemise
Et l’abandonne sur le sol,
La ligne de son dos,
Le galbe de ces hanches,
Ces fesses dansent avec élégance
Envie dans suivre la courbe
D’y plaquer ma main
De m’en emparer
Je suis en feu
Elle le sait.

Dehors, il neige sur le désert blanc.
Sous le toit enneigé du chalet,
Sur le nid douillet de nos ébats,
La nuit, je le sait, sera …
…Brûlante !

samedi 22 janvier 2011

Possédée...



Au petit matin,
Sous la chaleur de la couette,
Sa voix à ton oreille,
Ton corps réagi, le cherche, l’espère.

« Bonjour Madame!... »
Il est là.
Il te le dit.
Couchée sur le ventre,
Tu sens sa caresse entre tes cuisses,
Ta main descend entre tes jambes.
A défaut de le croiser,
Tes doigts trouvent une croupe qui réclame son plaisir

« ..Ouvre-toi ! »
Il est là.
Il te veut indécente.
Alors ta chemise remontée au dessus des fesses,
Tu t’écartes pour mieux t’offrir à son regard,
Et attirer vers toi sa langue gourmande.
Tu subis la caresse,
Ta mouille inonde ta main.

« ..Cambre-toi, je te veux! »
Il est là.
Il va te posséder.
Tu remontes encore ta croupe.
Tu espères ses mains sur tes hanches.
Tendue à l’idée cette queue chaude et désirable,
Qui va prendre ton cul,
Tu retrouves ta petite perle.
Tu gémies...


« Garde la en toi ! »
Il est là
Sur toi,
Entre tes cuisses, dans ta tête,
Emprisonnant tes bras sous ton ventre,
Tu sens sa chaleur te pénétrer,
Ton ventre se tordre,
Croupe cambrée, Jambes serrées,
Pour mieux le sentir en toi,
Tes doigts plantés dans ta chatte pour y faire écho.
Tu l’appelles..

« …Encore. Donne encore !.. »
Il est là
Savourant ton indécence,
Encourageant ton abandon,
Écrasant tes seins,
Pétrissant tes reins,
Défonçant ton cul,
La vague est là.
Elle t’envahie, te submerge.
T’obligeant au silence,
Tu mors ton oreiller pour étouffer le cri.
Humm..
C’est violant, mais si bon !...

Ce matin
Sous la couette,
Le cul en l’air,
La chatte trempée,
Les bras ballants sous corps,
Épuisée,
Vidée,
Chavirée,
Tu savoures ce moment de félicité.
Il est venu te surprendre.
Il t’a possédé.
A ton oreille, il t’a dis son émois.
Mais tu te sens abandonné, si seule.
Car déjà...

…Il a raccroché !

lundi 17 janvier 2011

Décompression



Après une longue journée de labeur,
Assis sur le port de mes inspirations,
Me détendre,
Me laisser aller…

…Juste te regarder,
Là, à genoux entre mes jambes,
Donner libre cours à tes envies,
Exercer tes talents au plaisir..

Faire sauter la ceinture, le bouton,
Du bout des doigts, descendre le zip,
Pour enfin, te défaire. de mon pantalon,
Laisse glisser ta main sur ce boxer,
Qui moule avec détail ma queue déjà tendue.
Là derrière cette fine pellicule,
Palpite une douce chaleur pleine de promesses,
Que j’aime ce regard du dessous qui me fixe,
Pendant qu’une bouche gourmande essaye de me happer.
Le relâchement de la pression du tissu,
La fraicheur de l’air sur mes bourses sonne le moment de la libération.
Amenant mes fesses sur le bord du coussin,
Tes mains ont raison de cette dernière barrière.

Tu ronronnes,
Tu me frôles comme une chatte se pâme sur le bois d’olivier,
Savourant la douceur de la chair,
Goutant le parfum de la luxure,
Attendant comme une affamé,
Le nectar de tes envies.

De cette cravate dont tu m’as débarrassé
Tu viens entourer mes couilles et mon sexe
Pour une pendaison en règle.
Le sang se comprime, les chairs enflent
Tu souries..
Ta main saisie la colonne empourprée
Et glisse pour découvrir ce gland turgescent
Que tu amènes vers tes lèvres pour le baiser
Ta langue vient me laper comme un chat viendrait boire sa coupe de lait
Un contact léger comme un souffle
Mais pourtant si entêtant

Et tes mains se remettent à l’ouvrage,
L’une s’empare de mes bourses,
L’autre entame un lent mais ferme vas te viens.
Ta bouche vient m’engloutir,
M’enserre, me presse, me pompe,
Irradiant mon bassin de délicieuses sensations.
Je voudrai te donner ma sève,
La sentir se déverser dans ta bouche,
Et vibrer convulsivement de cette jouissance…

…Sur ma joue, viens se déposer un baiser
Et ces mains sur mes épaules
Viennent réveiller mes muscles endormis
« Vas te coucher, …

...Tu dors !

samedi 8 janvier 2011

Docile


Tend tes mains derrière ton dos,
Offre-les à ce cordage,
Non, ne souffle mots,
Laisse toi aller à mon bon plaisir,
Obéis!


« A genou!.. »
J'aime aller à la rencontre de ta bouche
Qui d’un Ö vorace voudrait m’engloutir.
Lèche-moi avec application,
Tend cette de colonne de chair,
Pour que doucement, elle s’éveille au plaisir.
Caresse là avec ta crinière, avec ta peau.
Hume ce parfum de stupre qui te fait frissonner,
Caresse avec ta joue cette chaude raideur,
De ta langue pointilleuse,
Mets à nu ce gland pour qu’il sente ton souffle
Lape ce frein qui se tend.
Prendre moi en bouche
Laisse ma main sur ta nuque te donner le tempo,
Pour qu’en rythme,
Jouant de ton aspiration comme du plat de ta langue,
Tu m’offres cette sussion délicieuse.
Avale ce gland qui force ta luette,
Et garde-moi au fond de ta gorge,
Jusqu’à en perdre le souffle
Je me retire alors pour passer derrière toi.

« Relève-toi, maintenant ! »
Je veux caresser la ligne de ton corps,
La suivre jusqu’au creux des reins,
Passer le rebond de ces fesses,
Qu’une main ou un cuir pourrait venir taquiner,
Admirer l’arrondi de ces hanches, invitation à te saisir,
Reprendre depuis ton pied la courbe de ton mollet,
Sauter le genou pour glisser vers l’intérieur de tes cuisses,
Rejoindre du plat de la main cette croupe déjà luisante de désir,
Écarter tes jambes,
Forcer ta cambrure,
Venir cueillir ta rosée avec ma bouche,
Dénicher ta perle nacrée et la mettre à nu,
De mes doigts ouvrir la voie, attendrir tes barrières,
Pour qu’au moment où toute tes défenses cèderont,
Prenant à pleines mains tes seins dressés vers l’horizon
Je puisse d’un trait te posséder au plus profond,
Emplissant ton ventre d’un tsunami tempétueux,
Qui emportera tes forces dans un râle de jouissance.
Alors je t’inonderai de ma sève chaude et liquoreuse.

Comme encore planté au fond de ton intimité,
Je dépose un baiser entre tes omoplates,
Heureux de te savoir comblée,
De ton rêve d’être de moi …

…La soumise

mercredi 5 janvier 2011

Fait divers

Ce matinA la radio,
Un drame,
Envie de comprendre,
Envie de crier !

Ce matin
Un être qu’on ne sait nommer,
Une jeune vie pleine de souffrances insondables,
Une fleur avec ses joies simples,
Une âme si difficile à comprendre,
Une petite fille est partie pour le pays des anges.
Elle aurait pu s’appeler Juliette.
Nul ne saura si elle a souffert
Ou si elle s’est envolée soulagée.


Ce matin
Un homme seul pour soutenir les murs d’une vie,
Un homme marié et pourtant désespéré de solitude,
Un père s’est coupé un pied pour se libérer d’un boulet.
Un homme a commis l’irréparable,
Pourtant je ne peux l’accabler,
Il a échangé une souffrance quotidienne,
Contre une douleur éternelle.

Ce matin
Un fait divers
Après une nuit difficile,
J'ai mal et…

…Je pleure !

samedi 1 janvier 2011

Immersion




Sur mon corps usé d’une trop longue journée de travail,
L’eau chaude coule doucement,
Inexorablement le bain se rempli,
Recouvrant progressivement toutes les parcelles de ma peau,
Jusqu’à être complètement immergé.

Alors enfin le silence se fait,
La tête allongée en arrière,
Les oreilles sous la ligne de flottaison,
Les yeux maintenant fermés,
Commence un instant de pure sérénité,
Où le corps engourdi de chaleur se détend,
Où l’esprit dans le silence de l’eau se répand,
Où la bougie diffuse ces senteurs acidulée,
Où la lueur de la flamme vacillante fait danser des ombres sur le plafond.
Alors je rêve…

…Du goût de ce fruit gorgé de soleil que tu déposes sur ma langue,
Du moelleux de tes seins dont tu m’as fait un oreiller,
De ces jambes nues qui enlacent les miennes,
De la douceur de ta main sur ma peau,
De la tendre caresse de tes doigts sur ma virilité déjà émue,
Je vais me dissoudre dans ce bain.
"..Non, ne m’abandonne pas!
Viens me chercher.
Sèche-moi.

Allonge-moi sur une couche accueillante,
Enivres-moi du parfum de ces huiles parfumées,
Masse langoureusement mes muscles rompus de fatigue,
Et, avant que de me laisser plonger dans l’oubli de la nuit...

"…Aimes moi !"