samedi 31 octobre 2009

Feuilles d’autômne

Moment de douce tendresse prise à la routine quotidienne
Soleil de l’été indien arraché à la grisaille automnale
Liberté volée à nos carcans familiaux


Promenade dans ce parc au bord de l’eau
Tu es là avec moi sur ce banc,
Je regarde la progression lente des péniches,
Suivies d’un doux clapot à la surface de l’eau

Comme ta voix tremblante d’une émotion à peine contenue qui m’accompagne
Je rêve avec toi …
…De cette main qui ne lâche la mienne, que pour se promener sur mon corps
…De ta tête qui vient se nicher sur mon épaule pour retrouver enfin un peu de quiétude
…A tes lèvres qui de temps à autre viennent goutter la chaleur de mon coup ou voler un baiser tendre sur ma bouche.



Les grands arbres sont maintenant parés des couleurs de l’automne.
Ce tapie de feuilles comme de grandes mains recouvrent maintenant le sol,
Comme un manteau pour préparer l’approche des premiers frimas.

Comme mes mains prêtent à recouvrir ta peau d’une empreinte brulante de ce désir de toi qui m’étreint.
Comme la couverture de ce grand lit qui abritera nos éteintes passionnées
Et laissera transpirer les soupirs et les cris de notre jouissance....


….Bientôt !

jeudi 29 octobre 2009

Lettre ouverte à

Madame, je vous accuse d’avoir recemment « bousculé » ma vie…
…Et je veux vous en remercier.

Je vous avais déjà remarqué par la force de vos écrits emprunts d’une culture parisienne qui n’est pas sans me charmer.
Je vous connais si peu mais j’aime à vous imaginer, assise à cette terrasse de la place Clichy, sereine et distinguée, goutant cette atmosphere et des souvenirs d’une grande sensualité qui vous collent à la peau encore plus que certaines compositions musicales.

C’est pourtant, la redécouverte des compositions de M. Art Mengo, qui aujourd’hui me pousse à vous écrire. Peut être par exces de sensibilité, par analogie avec mes expériences présents et passées, je goutte ses textes avec une force rarement ressentie. Ces mélodies ciselée m’emportent avec délice. Je m’en veux de ne pas y avoir préter plus d’attention au préalable.. Peut être y a-t-il un moment pour ça aussi ?.

Vous nous avez fait partagé votre inclinaison pour cette tres belle « Letrre à Milena » qui me parle si violemment en tant qu’homme, avec mes sensations et mes interrogations présentes, que je m’étonne de vous en savoir si proche. Toutefois, les méandres de la vie sont parfois bien complexes que je veux bien croire que vous ayez pu y associer un moment fort de votre vie. Quoi de plus persistent que la musique pour vous raccrochez à des moments d’émotion intenses, qu’ils soient heureux ou malheureux.

Je vous envie, votre liberté, cette oportunité saisie, ce moment de plénitude que vous avez voulu nous faire partagé. J’aurais adorré le vivre à vos côtés. Mais il ne devait probablement pas en être ainsi. L’avenir, si on veut bien lui traçer un trait, nous proposera d’autres oportunités de faire connaissance,. Car je dois bien l’avouer, à mon grand regrèt car vous êtes si attirante à mes yeux, vous restez encore aujourd’hui pour moi, bien …

… Mystèrieuse.

lundi 26 octobre 2009

Troublante analogie

Si simple et complexe à la fois.

Dure, quand on la prend de haut, comme tu sais parfois être cassante.

Limpide, au travers d’elle je vois aussi clairement que dans tes yeuxInsidieuse, quand tous tes gestes ou tes impertinences sont une invitation au plaisir
Envahissante, comme tu sais l’être en prenant possession de mon espritPénétrante, comme tes doigts ou ta langue savent l’être
Ondulante, les lignes de ton corps ne cessent de m'y faire penser
Enveloppante, comme tes mains ou ta bouche oeuvrant sur mon vit dressé
Bouillonnante, comme ta chatte qui s’empale sur moi
Tonitruante, comme les cris de jouissance que je t’arrache
Destructrice; quand tu me laisses sans force après nos nuits échevelées
Douce, comme tes caresses après l’amour
Inerte, seulement quand épuisée tu t’abandonnes au sommeil dans le creux de mes bras
Précieuse car elle est source de toute vie, ici bas quand toi tu m’en redonne le goût.


Elle ne te remplace pas, mais parfois elle m’aide à croire que tu es là, avec moi....
...Goutte d’eau !

vendredi 23 octobre 2009

Vice et versa

Accaparée par ta lecture, tu ne m’a pas entendu arriver derrière toi.
Effleurer de mes lèvres le lobe de ton oreille. Un baiser dans le coup te fait réagir, Tu abandonnes ta lecture et m’offres tes lèvres. De cette douce offrande, je ne peux me suffire. Mes mains déjà se promènent sur ton corps

Des épaules à tes mains, je me retrouve rapidement à soutenir tes seins, qu’un simple chemiser masque à ma vue. Ton envie rejoint la mienne et voilà un ballet de mains, de caresses et de baisers. Dégageant tous les obstacles, ma main, ma bouche, ma langue viennent prendre possession de ton intimité maintenant alanguie. Je souffle , j’effleure, je lape, je suce, je mordille. De mon ardeur à ne pas te laisser de répit tu réponds par l’offensive.

En prenant à ton tour possession de mon vit
Tu t’acharnes à ton tour sur ma virilité et ses attributs
Allongé l’un au dessus de l’autre, ma tête sous ta fontaine,
Toi ardemment perchée au dessus de ma queue pour un pompier dans les règles
Tes gémissements, tes soubresauts, ta rivière de nectar attestent s’il le fallait de ta jouissance par ma gourmandise obtenue. Je ne peux qu’y répondre à mon tour qu’en déversant ma semence au fond de ta gorge.
Tête bêche allongés sur le dos, nous voilà savourant notre jouissance
La tête étourdie de plaisir, la main gardant amoureusement possession du sexe de l’autre.

2 sexes, 2 plaisirs, 2 chiffres…

69!

jeudi 15 octobre 2009

Musique


Se coller contre l’instrument,
La main gauche tient le manche au dessus de la tète
La jambe avancée cale l’instrument pour éviter qu’il ne s’échappe.
La main droite glisse sur les volutes rondes et harmonieuses de l’instrument
Et enfin se pose sur les cordes qu’elle caresse du bout des doigts
La main gauche serre les codes contre le manche,
La main droite vient les heurter, les pincer, les brosser
Les cordes se tordent, vibrent
Alors amplifié par la caisse généreuse de l’instrument, un son chaud et grave s’élève dans la pièce.
Une fois, deux fois, trois fois, les doigts s‘insinuent entre les cordes.
Le pincement de la main gauche en modifie la tonalité, le timbre …
L’instrument se cabre, se donne, résonne, prend vie au rythme imposé par mes doigts.
Les notes s’envolent et emplissent l’espace autour de moi.
La musique prend corps…


Photo jeff bowlin
…Cette nuit là, l’instrument qui était entre mes mains, c’était ton corps .
Tendu, allongé, emprisonné, parcouru, pincé, caressé, pénétré.
La musique que nous avons joué, c’était celle de ta jouissance et de ces orgasmes en cascade.

Maintenant, avec toi, je me sens une âme…

.. de virtuose!

samedi 10 octobre 2009

Près des étoiles

J’ai initié ce blog il y a quelques mois pour m’ouvrir un horizon bien trop obscurci par les nuages de la vie. Comme un papillon de nuit, je me suis promené, anonyme sur la toile, attiré par différents sites qui scintillaient comme des lumières. Certaines de ces lumières se sont révélées factices. D’autres ont disparu . De nouvelles apparaissent, toutes scintillantes de fraîcheur. C’est la magie de cet espace d’expression où il m’a fallu avec insistance parcourir, découvrir, convaincre, attirer, m’engager, me livrer.


Aujourd’hui, le papillon s’est approché d’une de ces étoiles et avec ce sentiment de plénitude qui est le sien quand il s’envole au dessus des prairies, Les esprits chagrins pourraient me rétorquer qu’à trop vouloir approcher les étoiles, on se brûlent les ailes. J’en assume le risque.
Pour le moment, je suis comme ce chêne centenaire, rencontré cet été, qui attend le coucher du soleil pour profiter de son étoile favorite, si lointaine et si proche à la fois. Avec la certitude que s’il n’y a pas trop de nuages dans le ciel, le spectacle sera grandiose. Des milliers de scintillement, quelques lueurs beaucoup plus brillantes et dominantes. Et cette lune si lumineuse, si douce et si proche maintenant qui me semble n’être là uniquement que pour moi!

Je dois l'avouer...


...c'est bon!

mercredi 7 octobre 2009

Origine du monde

Je ne peut m’empêcher de vous faire partager un coup de cœur pour cette toile du XIXème siècle de Gustave Courbet, contemplée il y a peu au musée d’Orsay.

Joanna, la belle irlandaise qui y est présentée, ne correspond plus aux standards esthétiques parfois contestables de notre époque. Mais cette œuvre provocatrice dégage une terrible puissance érotique . Ce corps de femmen superbe dans sa nudité , est envoûtant.
Encore partiellement habillé et pourtant complètement offert, il semble prêt à accueillir celui qui la contemple. Je peux m’imaginer en caresser les seins et le sexe tendue près à en prendre possession.

On peut également imaginer Joanna endormie, son corps déjà comblé d’avoir trop aimé. Je voudrais m’allonger à ces côtés pour en ressentir la chaleur , le parfum et couvrir de ma main ce sexe attendri.

J’ai une autre certitude : cette nuit là …

..Tu lui ressemblais!

samedi 3 octobre 2009

Tant c'était bon!



« Je suis dans le train »
Cette journée a commencé par ce SMS
Fidèle à notre engagement, nous nous dirigions l’un vers l’autre pour cette rencontre improbable.

Une:
« Je suis derrière toi!.. »

Tu tremblais à l’idée de cet inconnu qui ne t’avait donné que quelques pièces d’un puzzle pour te l’approprier. Mais tu étais là et comme promis, c’est moi qui t’ait trouvée dans le hall de cette gare. Nous nous sommes embrassés comme deux amants qui se retrouvent et ne veulent plus se quitter.
Deux:« ..Voilà votre clé! 1er étage en prenant l’escalier.. Bonne nuit! »
En haut de ce périlleux escalier en colimaçon, cette chambre bleu, simple où nous n’avons pourtant quasiment pas dormi!
Trois:
Doucement, nos corps se rapprochent, se dénudent.
Tendrement, nous partons à la découverte l’un de l’autre.
Tes seins fermes, ton intimité ouverte et humide, mes mains te parcourent et prennent possession de tes sens. Ma queue qui se dresse au contact de ta main, de tes lèvres.


Quatre, Cinq :

Toi plantée sur moi, Ces vagues de plaisirs qui t’emportent encore et encore.
Six, sept :
Tu as fini par t’assoupir. Je ne résiste pas à l’envie de profiter de ton sommeil. Doucement, ma main t’envahi à nouveau et t’emmène vers l’orgasme.Huit, neuf :
Entravée entre mes jambes et mes mains, ton corps se cabre et vibre comme une lame Bâillonnée par ma bouche, j’étouffe les cris de ta jouissance.



Dix, onze,
Tortionnaire je suis! Tortionnaire, tu as été!
Saisie, léché, branlé, mordu, aspiré, englouti, empalé, pénétré.
Au petit matin, tu m'a laissé épuisé et vidé jusqu’à la dernière goutte.

Douze :
Tendrement anéanti, nous nous sommes assoupi l’un contre l’autre. Toi au creux de mes bras, une main campée sur mes bourses chaudes.


12 heures pour nous aimer,12 heures pour nous raconter...
Comme un couple ordinaire:
Déguster de la confiture d'angélique et de la brioche maison,
Flâner dans les rues,
Boire quelques cafés pour nous tenir éveillés,

Nous tenir par la main,
S’embrasser tendrement dans le souvenirs encore chaud de cette nuit si douce.Parcourir une galerie de peinture , se découvrir des goûts partagés.

Tableau An-Yu LIAO

Sentir l’envie revenir, me serrer contre toi, t’embrasser, ta main qui revient entre mes jambes.
Et voir le temps défilé sans rien pouvoir y faire .
Se dire qu’on aurait pu rester des jours entiers à s’aimer tant c’était bon. Oui, si bon!
Mais me voilà de nouveau à tapoter un SMS

« Je suis dans le train ….
… déjà! »